Marissa Rose ~ A light breeze in a complex world

Parce qu'il est parfois difficile de raconter la vie d'un personnage en quelques lignes, surtout pour les plus vieux, nous vous demandons ici de nous laisser une chronologie succincte, mais efficace. Ceci permettra aussi aux joueurs de se faire une idée plutôt rapidement de votre histoire.

- 1900 : ... Naissance
- 1920 : Nec sane haec sola pernicies orientem diversis
- 1922 : Superatis Tauri montis verticibus qui ad solis
- 1927 : ...

C'est dans cette partie que vous pourrez nous raconter la vie de votre personnage. Vous êtes libres de choisir sous quelle forme vous voulez le faire ; anecdotes, extraits de journal, résumé de sa vie... Du moment que l'on a un bon aperçu du caractère de votre personnage et de ce qu'a été son parcours.
Nous demandons un minimum de 500 mots, et 1000 mots pour les personnages plus importants (pour cela vous référer à la hiérarchie de groupe de votre personnage).

Cher journal ;

Je me prénomme Marissa Isabel Rose, mon nom ne vous dit probablement rien,  car aux yeux d'autrui je ne suis qu'une jeune femme ordinaire,  belle et épanouie avec une histoire similaire à un grand nombre d'être vivant... Mais en réalité la vérité sur mes véritables origines était toute autre. Si tu souhaites connaître la suite de l'histoire,  ce récit répondra aux questions qui vont traverser ton esprit à la lecture de ces quelques lignes.

Fille de Daryl et Vivian Rose,  mes parents étaient deux médecins,  l'un neurochirurgien et chef du service de la neurochirurgie de l'hôpital Saint-James,  et l'autre obstétricienne, avec une spécialisation en gynécologie. Ceux qui m'ont élevé depuis ma venue au monde se connurent durant leurs études de médecine à Chicago,  ils se rapprochèrent par le biais de leurs passions envers la médecine et le respect de la vie. Jusque-là rien en particulier à dire dessus ! J'ai grandi loin des havres de la magie et du surnaturel auprès d'eux,  des personnes aimantes et respectables qui ont eu un impact important sur ma vision du monde,  à travers leurs conseils je parvins à me faire opinion des valeurs essentielles ; la tolérance,  l'ouverture d'esprit et l'épanouissement de soi.

Je me sentais heureuse auprès d'eux, de l'enfance jusqu'à présent. Ils me mettaient toujours à l'aise afin que je me sente protéger, accepté comme de bons parents. Hélas,  je ne savais pas qu'on m'avait adopté à l'orphelinat de la ville d'Hamilton, situé dans le Montana. Vous savez où les grands espaces surplombaient ce décor naturel, avec ses villes et interactions avec les tribus amérindiennes. Qui étaient mes parents biologiques ? Comment se nommaient-ils ?

À l'origine,  je représentais le fruit d'une liaison cachée,  soigneusement maintenu comme un secret entre une fae et une humaine,  descendante de la tribu sioux au quatrième degré,  soi un quart de sang amérindien... Ça devenait intéressant à cause des raisons qui ont amené ces amants à m'abandonner. Voyez-vous une telle relation était tolérable du fait,  que cela signifiait le seul moyen de faire perdurer la descendance de ce peuple. Pour être davantage précise mon géniteur était un esprit élémentaire de l'air ou sylphe,  duquel j'ai hérité non seulement la dominance du sang fae,  mais aussi ses pouvoirs.

Être une demi-sylphide était déjà une nouvelle inattendue, je l'ignorais encore car je découvrais ces dons peu à peu. Je m'en servais inconsciemment par mes émotions, c'est-à-dire qu'en ressentant de fort sentiments je déclenchais l'agitation les forces naturelles : le vent,  la foudre et la pluie agissaient sous mon influence. Je me doutais pas a quel point je pouvais être puissante,  moins qu'une fae de sang pur mais assez tout de même.

En dehors de ce sujet,  je ne pouvais me percevoir différente,  car en y regardant bien rien ne me différencier des autres. J'avais des rêves,  des envies et des objectifs à atteindre... À quoi bon me coller une étiquette sous prétexte d'être dépositaire de faculté héréditaire unique,  certes dangereuse si on n'avait pas la maîtrise de soi,  ses émotions notamment. D'origine amérindienne,  ma mère Vivian avait du sang sioux dans son lignage, ce fut à travers son influence culturelle que je me suis intéressé à mes racines amérindiennes : le langage sioux,  l'interprétation des rêves et des symboles ,  des dessins etc. J'ai compris qu'avant d'entamer un chemin la connaissance de soi-même était primordiale,  la quête du moi intérieur comme le disait le peuple amérindien.

Étais-je une passionnée d'archéologie ? La soif d'apprendre fut-elle enrichissante ? Je baignais dans deux cultures proches,  dissocier en apparence mais pas tant que ça,  certains aspects se rapprochaient et d'autres comme les croyances ou la philosophie de vie attrayante.

J'aimais cultiver mon esprit à travers les diverses lectures et les rencontres avec autrui. Ma mère a gardé le contact avec un ami amérindien qui m'a appris à écouter ma voix intérieure,  à rester en phase avec mes énergies... Vous allez me prendre pour une accro du yoga ! Ce passe-temps m'apportait énormément,  de quelle manière ? Du point de vue de la maîtrise de soi, ça contribuait à la concentration et la détente. Par exemple lorsque je commençais à sentir la colère montée,  le simple réflexe de se focaliser sur une image évitait la tombée de la pluie !  

Mon goût prononcé pour les interactions sociales ou relations humaines me venait de mes parents, qui étaient des gens appréciés malgré des heures chargées,  ils se débrouillaient à leur façon pour me consacrer le maximum de temps. Je passais la plupart de mes soirées chez mes grands-parents adoptifs envers lesquels je ressentais un véritable attachement. Ça me dérangeait pas de vivre avec eux à la propriété familiale pendant qu'il travaillait, en me disant que je n'étais pas entre de mauvaises mains. Le cadre ne ressemblait pas vraiment à une grande ville,  mais on y retrouvait la vie citadine et la nature comme paysage tel un tableau d'artiste peintre inspiré par la vue. L'état d'esprit était là !

En cours...